Les revenus issus des retraites, pensions et des contrats d’épargne donnant lieu à des rentes viagères sont imposés et font l’objet d’une déclaration annuelle au même titre que les impôts sur les revenus. C’est le cas des contrats Madelin, plan épargne retraite, Préfon retraite, etc.
Les rentes, le capital perçu ainsi que les diverses allocations de vieillesse et autres indemnités versées par les caisses de la sécurité sociale font alors l’objet d’un abattement de 10%. Ceci en tenant compte d’un certain plafonnement. C’est le formulaire de déclaration 2042 qui sera utilisé : le contribuable se rend sur la section pensions, retraites, rentes.
Les contrats tels que le PERP et l’assurance vie font également l’objet d’une fiscalité avantageuse en phase d’épargne, les primes versées étant déductibles des revenus de l’épargnant.
Les rentes viagères à titre onéreux quant à elles sont imposées suivant un régime spécifique. Ce sont les rentes perçues périodiquement en contrepartie d’un actif mobilier ou immobilier, à la différence de la rente viagère à titre gratuit.
Certaines retraites par ailleurs font l’objet d’une exonération fiscale : il s’agit de la pension de la veuve de guerre, de la retraite de l’ancien combattant, des rentes à titre de réparation judiciaire suite à l’invalidité provoqué par un accident, les rentes d’un PEP ou d’un PEA ou encore les allocations perçues suite à un accident du travail.
La plupart des compagnies d’assurance aujourd’hui proposent des contrats diversifiés afin d’équilibrer le couple rentabilité risques. Ainsi, des contrats multisupports combinent à la fois les produits en fonds en euro et ceux en unités de compte. C’est le cas du PERP et de l’assurance vie entre autres.
Il convient en outre de savoir choisir son assureur par rapport aux divers frais qu’il applique et d’opter pour le contrat qui engendre le moins de frais : frais d’arrérage ou de gestion, frais de conversion du capital en rentes, frais de sortie, etc.